ALERTE CANICULE Juillet 2022
Le mercure montera jusqu’à 40°C mardi, selon les prévisions de Météo France.
Si vous êtes potentiellement à risque ou si vous connaissez des personnes qui vivent dans des conditions précaires susceptibles de souffrir des vagues de chaleur à venir, nous vous invitons fortement à prendre contact avec la mairie par téléphone : 02 35 20 00 47 aux horaires de permanences ou par mail : mairie@laremuee.com.
Un numéro de permanence 24h/24 et 7j/7 est en place en cas d’urgence et uniquement en cas d’urgence : 07 56 00 94 09
L’épisode caniculaire en cours s’intensifie et les fortes chaleurs gagnent le Nord-Ouest de l’Hexagone. La Seine-Maritime et l’Eure, mais également les trois autres départements normands, sont placés par Météo France en vigilance orange canicule à partir de ce lundi 18 juillet à 13 heures.
En Seine-Maritime, ce dimanche, les températures observées étaient au-dessus des valeurs de saison : 30°C à Rouen-Boos et 31°C à Octeville, près du Havre. Les températures prévues cette nuit (dimanche à lundi) sont de 15 à 18°C sur les trois quarts Est du département et 22°C sur la pointe de Caux et l’agglomération havraise.
Jusqu’à 40° C mardi
Selon les prévisions, ce lundi 18 juillet ces températures seront en nette hausse, bien au-dessus des valeurs de saison : en journée le mercure pourra atteindre de 37 à 39°C et 32°C le long des côtes de la Manche. La nuit, les températures se maintiendront à un niveau élevé et ne devraient pas tomber en-dessous de 19 à 22°C.
Dans la journée de mardi, les températures devraient atteindre 37 à 40°C (34°C sur la pointe de Caux et l’agglomération havraise) et ne pas descendre en-dessous de 15 à 18°C dans la nuit de mardi à mercredi.
Canicule et pollution à l’ozone
« Chacun est menacé, même les personnes en bonne santé », prévient Pierre-André Durand, préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime. « Les activités physiques doivent être limitées au maximum, afin d’éviter d’être exposé à la déshydratation et au coup de chaleur. Une attention particulière doit être portée aux personnes vulnérables ».
« Ces conditions météorologiques difficiles, qui s’accompagneront également d’une alerte à la pollution atmosphérique, dureront jusqu’à mercredi ».
Rappel concernant les populations vulnérables à la chaleur
L’effet de la chaleur sur l’organisme est immédiat, et survient dès les premières augmentations de température (niveau de vigilance météorologique jaune) : les impacts de la chaleur sur la santé des populations ne se limitent pas aux phénomènes extrêmes.
Lorsqu’il est exposé à la chaleur, le corps humain active des mécanismes de thermorégulation qui lui permettent de compenser l’augmentation de la température (transpiration, augmentation du débit sanguin au niveau de la peau par dilatation des vaisseaux cutanés, etc.). Il peut cependant arriver que ces mécanismes de thermorégulation soient débordés et que des pathologies liées à la chaleur se manifestent, dont les principales sont les maux de tête, les nausées, les crampes musculaires, la déshydratation. Le risque le plus grave est le coup de chaleur, qui peut entraîner le décès.
Ces effets sanitaires se manifestent en première instance chez certaines populations, qui sont plus vulnérables à la chaleur. Il s’agit :
des personnes fragiles | des populations surexposées |
personnes dont l’état de santé ou l’âge les rend plus à risque | personnes dont les conditions de vie ou de travail, le comportement ou l’environnement les rend plus à risque |
personnes âgées de plus de 65 ans, femmes enceintes, enfants en bas âge (moins de 6 ans), personnes atteintes de certaines affections (pathologies rénales, hépatiques, cardiovasculaires, pulmonaires, maladies chroniques, troubles mentaux ou du comportement, etc.), personnes en situation de handicap, personnes prenant certains médicaments qui peuvent majorer les effets de la chaleur ou gêner l’adaptation de l’organisme. | populations vivant en milieu urbain dense, à fortiori lorsqu’il y existe des îlots de chaleur, populations vivant dans des logements mal isolés thermiquement, populations vivant dans des conditions d’isolement, travailleurs exposés, particulièrement dans le cas de travaux manuels en extérieur ou réalisés en atmosphère chaude, sportifs, dont les efforts physiques intenses et prolongés les rendent vulnérables à la chaleur, populations exposées à des épisodes de pollution de l’air ambiant, personnes en grande précarité, sans- domicile. |
Doctrine relative aux impacts sanitaires et aux populations concernées
1 – Les impacts sanitaires directs
L’effet de la chaleur sur l’organisme est immédiat, et survient dès les premières augmentations de température (niveau de vigilance météorologique jaune) : les impacts de la chaleur sur la santé des populations ne se limitent pas aux phénomènes extrêmes.
Les effets de la chaleur sur le corps humain
Lorsqu’il est exposé à la chaleur, le corps humain active des mécanismes de thermorégulation qui lui permettent de compenser l’augmentation de la température (transpiration, augmentation du débit sanguin au niveau de la peau par dilatation des vaisseaux cutanés, etc.). Il peut cependant arriver que ces mécanismes de thermorégulation soient débordés et que des pathologies liées à la chaleur se manifestent, dont les principales sont les maux de tête, les nausées, les crampes musculaires, la déshydratation. Le risque le plus grave est le coup de chaleur, qui peut entraîner le décès.
Outre ces risques, l’hyponatrémie représente une complication grave, souvent méconnue. Il s’agit d’une diminution de la concentration de sel (ou sodium Na) dans le sang, qui peut être la conséquence notamment d’un apport excessif d’eau.
Les populations concernées : les effets sanitaires se manifestent en première instance chez certaines populations, qui sont plus vulnérables à la chaleur, dès la survenue d’un pic de chaleur. La population impactée va s’étendre au fur et à mesure de l’augmentation des températures, les jeunes et les adultes en bonne santé, peuvent alors être concernés.
2 – Les impacts sanitaires indirects
L’augmentation de température a pour corollaire une augmentation des risques sanitaires indirects tels que :
A– Risques de noyades : en France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d’environ 1 000 décès, dont environ 400 pendant la période estivale, ce qui en fait la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Le nombre quotidien de noyades accidentelles varie selon la température, avec davantage de noyades pendant les périodes de fortes chaleurs.
B– Augmentation des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires liées à la pollution atmosphérique, dont l’ozone : les températures élevées favorisent la production d’ozone, un polluant particulièrement présent en été. Les concentrations d’ozone sont ainsi plus importantes lors des journées chaudes et ensoleillées. Le risque de décès associé à l’ozone et aux particules fines est plus important les jours chauds. Il y a ainsi une synergie entre les effets négatifs des polluants et la température.
3 – Concernant l’aération des lieux de vie,
Veiller au respect et à l’application stricte des réglementations qui rendent obligatoire le renouvellement de l’air dans tous les lieux de vie, quels qu’ils soient, par une ventilation naturelle ou mécanique et des bonnes pratiques qui en découlent.
En période de forte chaleur, l’aération des milieux ou pièces confinés, dans le contexte Covid-19, pendant 15 minutes à une fréquence régulière, doit être réalisée dès lors que la température extérieure est inférieure à la température intérieure.
En cas de pic de pollution associé, les recommandations actuelles en cas de canicule (en termes d’aération restent valides y compris en période Covid-19)4 : même si l’air est pollué, il faut aérer.
4 – Concernant l’utilisation de la climatisation
Veiller au respect de la maintenance et rechercher le filtre le plus performant sur le plan sanitaire pour un système de climatisation, en lien avec la compatibilité technique de l’installation. En effet, l’objectif « santé » devra, au niveau local, être prioritaire à celui des économies d’énergies, dans les lieux où vivent les personnes vulnérables par rapport à la chaleur. En revanche, le HCSP souligne le caractère inutile, voire contre-productif de climatisations excessives, mal adaptées et ce dans les lieux privés ou ouverts au public. Des comportements de cette nature ne sont pas utiles à la santé et compromettent les équilibres énergétiques au niveau national.
5 – Concernant l’utilisation de ventilateurs et brumisateurs
Dans les espaces collectifs de petit volume, clos ou incomplètement ouverts, l’utilisation de ventilateur à visée de brassage/rafraîchissement de l’air en cas d’absence de climatisation est contre-indiquée dès lors que plusieurs personnes sont présentes dans cet espace (notamment salle de classe, établissements pour personnes âgées…), même porteuses de masques.
L’utilisation de ventilateur est préconisée, y compris en association avec une brumisation, dans une pièce où se trouve une seule personne. Le ventilateur doit être stoppé avant qu’une autre personne n’entre dans la pièce.
Dans les espaces ouverts, l’utilisation de systèmes collectifs de brumisation est possible sous réserve de maintenir la distanciation physique recommandée.
Quelques fiches d’informations :