Un apprenti boulanger de Saint-Nicolas-de-la-Taille sélectionné au Concours du meilleur croissant

Un apprenti boulanger de Saint-Nicolas-de-la-Taille sélectionné au Concours du meilleur croissant

Saint-Nicolas-de-la-Taille. L’apprenti Alexis Talbot est sélectionné au Concours régional du meilleur croissant au beurre. Un honneur pour ce jeune boulanger-pâtissier et la boutique Le Scolatien où il apprend le métier.

«J’adore partir d’un morceau de pâte avec un morceau de beurre et voir qu’on arrive à un croissant tout beau, tout bien feuilleté » :

voilà qui tombe à pic, car boulanger, c’est justement le métier auquel se prépare Alexis Talbot en apprentissage entre le CFA Chambre des métiers du Havre et la boulangerie Le Scolatien à Saint-Nicolas-de-la-Taille. Le jeune homme a d’ailleurs été sélectionné pour le Concours régional du meilleur croissant au beurre, qui devait se tenir ce jeudi 8 avril, mais a été reporté au lundi 3 mai.

Pour Alexis Talbot, ce contretemps, ce sont des jours de gagnés pour s’entraîner toujours davantage sur tous les détails qui distinguent un très bon croissant.

« Il faut qu’on voie bien toutes les couches de feuillet, de pâte et de beurre pour que ce soit joli, que la mie soit bien moelleuse… »

explique l’apprenti. Tout se travaille, depuis la forme déterminée par les roulés aux petites pattes courbées, sans négliger la cuisson.

Le Scolatien compte quatre apprentis. « Ils sont tous diplômés en pâtisserie et en boulangerie », précise le gérant des lieux, Christophe Lecacheur. Pour l’artisan boulanger, l’important c’est la motivation, l’envie de travailler.

« Ici, on n’a pas de pointeuse, insiste-t-il. Les 35 heures, ça n’existe pas. La priorité, c’est le client. »

Le Covid affecte aussi les boulangeries

Alexis Talbot est fier d’être sélectionné au concours, mais surtout d’apporter cette reconnaissance au Scolatien.

« Je suis heureux de faire ce métier. On est l’une des seules professions qui travaillent encore », note-t-il. Christophe Lecacheur nuance cet élan optimiste : « Attention, le Covid a fait du mal, même à ceux qui sont restés ouverts. On travaille avec 10 cantines, de gros événements comme les mariages… Quand on est confinés, toutes les commandes sont annulées et on garde tous nos employés. »

De son côté, Alexis Talbot reste plus que jamais satisfait de son choix professionnel. « Il y aura toujours des clients pour acheter du pain. »